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Archives 2009

Avertissement au lecteur. Cette page est une reprise des archives 2009 de l’ancien site de Dérailleurs. C’est pourquoi sa présentation diffère sensiblement des standards adoptés pour le nouveau site.

Janvier 2009 – C’est la saison des voeux ,

… alors pour 2009, nous souhaitons :

  • L’application de l’article L 228-2 du Code de l’environnement, qui oblige à la création d’aménagements cyclables en agglomération dès qu’il y a des travaux de voirie, et dont la majorité des “gestionnaires de voiries”, maires et conseils généraux, refusent l’application.
  • Une vraie politique des déplacements, à tous les niveaux (Etat, Région, Département, Communes) , et non plus des des déclarations d’intention en faveur des “modes doux” contredites par une réalité (dans les budgets comme sur la route) toujours favorable au “plus de voitures”.
  • Des stationnements vélos sécurisés et pratiques.
  • Une augmentation importante des “double-sens” cyclables, et une application sans tarder de la généralisation de ce principe dans les zones trente existantes, conformément à la loi, soit avant décembre 2009.
  • Des services de prêt, de location et de transport des vélos (bus, tram, train) efficaces.
  • Des aménagements cyclables bien conçus et bien entretenus, respectant les “règles de l’art”, et plus généralement la prise en compte des cyclistes lors des réflexions : halte aux terre-pleins centraux “coupe-gorges” et autres panneaux directionnels ne menant qu’aux autoroutes…

Cette liste n’est pas limitative !

Janvier 2009 – Un nouveau Bureau pour Dérailleurs.

Le Conseil d’Administration du 6 janvier a élu :

  • Président : Jean-Noël Durand.
  • Secrétaire : Christine Corbin.
  • Trésorier : Gilles Pivard

Janvier 2009 – Projet de véloroute La Graverie-Pont Farcy.

Un réseau de véloroutes et voies vertes se constitue progressivement dans la région. Pour relier les voies vertes qui arrivent du sud (Mont Saint Michel Domfront Mortain Vire) et dont le terminus est situé pour l’instant à La Graverie, à celles qui viennent du nord (Cherbourg Port Bail Carentan Saint Lô) et qui arrivent cahin-caha jusqu’à Pont-Farcy, il est prévu de réaliser une véloroute entre La Graverie et Pont-Farcy.

Les caractéristiques de cette véloroute doivent être les suivantes :

  • C’est une voie de liaison entre les voies vertes, elle ne doit pas allonger outre mesure l’itinéraire.
  • Elle doit emprunter des routes peu fréquentées et pourvues malgré tout d’un revêtement roulant.
  • La dénivelée doit être limitée, il ne s’agit pas d’un parcours sportif.
  • Les pourcentages de côtes doivent correspondre tant à une pratique familiale qu’à un usage cyclotouristique (vélos chargés).
  • Elle doit donner un bon aperçu des paysages et inciter à découvrir davantage la région.

Plusieurs projets sont en concurrence. Certains souhaitent un passage par la Souleuvre, arguant qu’il s’agit d’un pôle touristique important. Nous rejetons cette solution, car elle entraîne un détour vers l’est important, et qu’elle emprunte des routes au relief difficile, voire délicat.

Nous lui préférons la solution décrite ci-dessous. Au total, elle représente une petite vingtaine de kilomètres de petites routes, souvent avec de beaux points de vue. Le seul point délicat est représenté par un passage sur la D 81, un peu plus large que les autres routes utilisées, et qui surtout traverse la D 674, route importante puisqu’elle relie Vire à l’A 84. Mais la visibilité au carrefour est correcte, et des aménagements sont possible.

Voici la carte et quelques photos prises le 9 janvier.

Voir la carte


A La Graverie, l’itinéraire emprunterait la route à gauche l’extrémité de la voie verte, tout prêt du centre.

En empruntant majoritairement de petites routes, il permettrait de rejoindre Pont-Farcy sans trop d’efforts.

Malheureusement, à Pont-Farcy, le chemin de halage de la Vire est pour l’instant en trop mauvais état pour pouvoir être considéré comme une voie verte. Une fois réhabilité, il permettra de longer le fleuve pour rejoindre Saint Lô et, de là, Carentan par les voies vertes et véloroutes existantes.

Au-delà, on peut aller vers Cherbourg ou la côte ouest du Cotentin. On pourra aussi ultérieurement rejoindre la côte du Calvados et la future véloroute du Bessin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Janvier 2009 – Choix du Clou Rouillé.

Le CA du 6 janvier a décidé de modifier légèrement l’attribution du Clou Rouillé: il a été établi une liste de « nominés » (voir ci-dessous) et les adhérents ont été consultés pour remise du Clou au « lauréat » début mars.

> Honfleur : petite ville très fréquentée, notamment le week-end, mais dépourvue de tout aménagement cyclable alors même que le maire se prévaut d’une étiquette« écolo ».

> Cormelles-le-Royal : commune de l’agglo de Caen-la-mer, assez riche, qui a réalisé de très gros travaux de voierie (encore 800 000 € l’an dernier) sans jamais respecter la loi sur l’air, malgré des alertes de la part de Dérailleurs ou d’élus.

> Fleury sur Orne : autre de commune de Caen-la-mer, où nous sommes déjà intervenus (opération « panneaux » en 2007) mais qui oublie aussi le vélo, alors que de gros travaux d’aménagement résidentiel et commercial sont prévus.

> Véol : alors que l’arrivée des VLS à Caen constitue une chance relancer l’usage du vélo en ville, les nombreux problèmes de fonctionnement rencontrés par les usagers risquent d’en dégoûter beaucoup.

Le choix du Clou Rouillé a eu lieu lors du CA du 3 février. Il sera dévoilé publiquement quelques jours avant la remise, en mars.

Février 2009- C’est la période des carnavals !

… Il est temps de penser à la fête du vélo.

En septembre 2006 avait eu lieu à Saint Germain de Tallevende la première “fête départementale du vélo”. Ce fut un succès, et le Conseil Général, organisateur, avait décidé de renouveler l’opération tous les deux ans. Nous n’avons rien vu en 2008. 2009 avance, et l’on n’entend parler de rien…

Tous les ans, en juin, a lieu la journée “Tous à vélo !”. L’an dernier, la Ville de Caen s’y était associée in extremis. Ce fut un succès, et il avait été dit qu’en 2009, on s’y prendrait plus tôt et en élargissant la fête à l’agglo.

Ne voyant rien venir, nous avions écrit au Président de Caen la Mer. Nous avons obtenu un rendez-vous avec le service communication, lequel devrait, à la suite de cette rencontre, demander aux communes leurs intentions… 2009 avance, et l’on n’entend parler de pas grand chose…

Petit rappel : le Plan de Déplacements Urbains, adopté en 2001 par l’ensemble des communes de Caen la Mer, avait “acté” l’organisation de “plusieurs journées sans voiture par an dans les centres de l’agglomération”…

Vous les avez vues, vous ?

Le Maire de Caen de l’Epoque avait même rédigé un rapport au Premier Ministre (de l’époque) sur le développement de l’usage du vélo en ville. Ledit rapport fixait comme objectif réaliste d’atteindre 10 % des déplacements à vélo en ville en 2012. On est resté à 3 %. Le temps presse. On fait quoi ?

Les Grenelle de l’Environnement passent, l’inertie et la mauvaise foi ne semblent pas bouger beaucoup.

Cyclistes, montrez-vous- Elus, montrez-nous !

Février 2009 – Colloque Caen-Métropole.

… Dérailleurs y était.

Objectif du colloque du 2 février 2009 : élaborer un Plan Climat-Energie au 1er semestre 2009 après avoir réalisé le bilan carbone.

Intervention de Pierre RADANNE

Historique de la prise de conscience de l’effet de serre : dès 1827, analyse de cet effet ; 1985 : observation des glaces profondes de l’Antarctique permettant de mesurer la teneur en CO2 de l’atmosphère et son lien avec l’évolution du climat.

Etape importante du sommet de Rio 1992 et de Kyoto 1997 : le futur sommet aura lieu en 2012 avec, cette fois, la participation des Etats Unis.

Constat : nous nous situons dans une période interglaciaire particulièrement longue et la prochaine période glaciaire ne commencera que dans 65 000 ans. Or, la quantité de CO2 contenue dans l’atmosphère s’accroît lorsqu’il fait chaud, les eaux des océans absorbant plus faiblement ce CO2 quand il fait chaud que quand il fait froid. La température pourrait, en moyenne sur notre globe, augmenter jusqu’à 6° en un siècle ce qui correspond à une augmentation 500 fois plus rapide que lors de l’évolution normale au cours d’une période interglaciaire. D’autre part, le temps de séjour moyen du gaz carbonique dans l’atmosphère est de 120 ans et c’est là que se pose le problème car nous devons réagir immédiatement pour stopper les nouvelles émissions.

Les conséquences de ce réchauffement que nous voudrions pouvoir limiter à 2° se feront sentir principalement dans des zones déjà très touchées par la sécheresse.

La décrue des émissions doit donc impérativement commencer entre 2010 et 2015 avec un objectif de division par 2 au niveau mondial. La moitié des émissions étant d’ordre individuel, il en va de la responsabilité de chacun d’entre nous.

Il faut entre 10 et 15 ans pour mettre en place une nouvelle filière ou effectuer un investissement majeur donc l’anticipation est de mise.

Quel avenir pour le pétrole ? Sa demande s’accroît de 1,5 à 2% par an tandis que l’offre augmente de 1%. Même si actuellement son prix a baissé, cette situation ne durera pas. Le prix plafond se trouve aux alentours de 100$ le baril et c’est ce prix qui incite à lui trouver des alternatives.

L’état de l’opinion publique :

Nos concitoyens savent qu’il y a problème d’où une angoisse mais qui n’est pas suivie d’action car ils ne saisissent pas quel est le remède. D’où la nécessité de prise en charge sérieuse par les principaux acteurs que sont les pouvoirs publics, en particulier les collectivités territoriales, mais aussi les entreprises (impact de la publicité qui doit aller dans le même sens que les conseils des PP).

L’information doit donc se faire sur la base d’explications rationnelles et se situer dans un calendrier collectif. Nos concitoyens doivent retrouver l’espoir en l’avenir en se construisant un schéma positif et en recommençant à aimer leur époque.

Il est à noter que l’énergie consommée dans notre pays a un rendement de seulement 35%, le reste étant perdu.

Les questions et remarques des participants.

> L’énergie nucléaire n’est pas la solution : combustible limité, approvisionnement dépendant de pays africains instables, dangers pour l’environnement, surtout avec le plutonium et risque d’utilisation guerrière.

Réponse : il serait souhaitable de fixer une taxation du pétrole qui irait en diminuant avec l’augmentation de son coût pour pouvoir préparer le long terme ; faire, par exemple, en sorte que le prix du pétrole se situe à 70$ le baril.

> Garder l’élevage qui est un des fleurons de la Basse-Normandie ou y renoncer ?

Réponse : une prairie stocke beaucoup mieux le CO2 qu’un sol nu, de même que toute surface plantée de végétaux.

> L’Office de HLM pourrait augmenter les loyers pour investir dans les économies d’énergie mais il préfère maintenir un niveau bas de loyers sans tenir compte des effets à long terme. Pour les transports en commun, ne serait-il pas souhaitable de donner une image conviviale de ce mode de déplacement pur y attirer les gens ?

Réponse : en effet, la gestion du parc immobilier se fait souvent avec un manque de prospective qui ne tient pas suffisamment compte des coûts de fonctionnement.

> Intérêt de la récupération de la chaleur produite lors de l’incinération des ordures ménagères. Problème de la production de déchets, à la source.

Réponse : oui, la méthanisation est également une très bonne solution.

Intervention d’OlivIer CARLES, ingénieur cabinet BERNARD

Situation de Caen-Métropole face à la dépendance aux énergies fossiles : territoire pilote au niveau national.

Voir le rapport complet sur www.caen-metropole .fr

Toutes les activités humaines sont répertoriées et chiffrées en terme d’émission de CO2.

Le transport de personnes est à l’origine de 32% de ces émissions. La métropole compte 170 000 voitures pour 340 000 résidants. Chaque voiture parcourt en moyenne 15 400 km qui se répartissent en :

  • 18% pour le trajet domicile-travail (tient compte des 5% de résidents qui effectuent un trajet AR pour rentrer déjeuner chez eux)
  • 17% pour des voyages de plus de 100 km
  • 63% pour les déplacements de loisirs, achats ou accompagnement

NB : les trajets en avion sont réputés émettre autant de CO2 que la même distance parcourue en voiture : 1 400

Depuis 5 ans, le nombre de km parcourus tend à diminuer et la mobilité moyenne est probablement moins élevée.

L’objectif fixé est une diminution de 30% des émissions de CO2 à l’horizon 2020, 40% en 2040, 75% en 2050.

Les questions des participants

> Serait-il possible que, pour éclairer les participants aux ateliers de mars, un chiffrage précis soit réalisable pour chaque effort entrepris ?

Réponse : oui, il est possible d’établir des indicateurs précis du bilan-carbone des activités et économies réalisées.

> A quand un étiquetage carbone sur les produits ?

Réponse : c’est déjà le cas au sein du groupe Casino et dans deux magasins Leclerc du Nord ; c’est donc tout à fait possible. A titre individuel, allez voir sur le site www.bilancarbonepersonnel.org

(Compte-rendu : Christine C.)

Février 2009 – Rencontre avec la DIREN.

Lors des réunions concernant le plan vélo, nous avons noté que la DIREN s’opposait au passage des véloroutes en bord de côte, mais ne nous soutenait pas lorsque nous proposions d’écarter les voitures du littoral. Nous avons écrit en ce sens, puis rencontré le Directeur Adjoint.

Premièrement

objet : plan départemental vélo,

La Diren a émis un veto concernant la traversée par la future véloroute du littoral dans 2 secteurs : (Gray/sur mer, Ver/mer) entre Hermanville et Saint-Côme. Cet avis négatif avait soulevé un vent de colère chez les élus communaux concernés… « La Diren ne doit pas nous imposer ce que nous ne voulons pas… »

Notre association a sollicité cette rencontre auprès de la DIREN pour obtenir l’argumentaire de cet avis négatif.

A ce rendez-vous, était aussi présent un représentant du conservatoire du littoral -délégation normande.

M. C Diren). a rappelé que ces 2 sites dépendent des réglementations européennes et françaises (NATURA 2000, sauvegarde de lieu « historiques » ou de lieux de diversité environnementale). On ne peut implanter des installations non réversibles même si les revêtements « vélos » sont de plus en plus légers… Ils entraveraient l’écoulement des eaux, le développement de la faune et de la flore… De plus ces aménagements « légers » ne peuvent garantir que les usagers ne limiteraient leur passage et usage de ces secteurs qu’au tracé de la VVV…

Deuxièmement

objet : La Diren et le respect de la loi sur l’air

La Diren n’a pas les moyens (temps et humains) de veiller à ce que les projets des différentes collectivités respectent l’esprit de la loi…

Nous avons fait part à M. C et M. L (Conservatoire) qu’en ce qui concerne le secteur entre le port de « plaisance de Courseulles et la croix de Lorraine à Graye, nous avions lors de 2 dernières commissions consultatives du plan vélo que ce secteur soit interdit aux bus et voitures pour sécuriser le passage de la VVV. Nous comptions sur l’appui de la Diren… mais « silence radio »….

M. C a « botté en touche »…. ce tronçon est en milieu urbain… on ne « peut émettre d’avis »…euh…enfin si… mais chacun doit « rester à sa place »…

M. L nous a informé qu’au conseil des rivages de Normandie, les membres représentants les CR BN et CR HN, des CG 14, 50, 61, 76, 21 :

ont voté à l’unanimité les orientations définissant la politique d’aménagement du littoral (cf. ci-dessous).

EXTRAITS du Conseil des rivages de Normandie du 17 octobre 2008

« Le Conseil de Rivages approuve à l’unanimité la doctrine actée comme philosophie du Conservatoire du littoral mais il est rappelé que s’il y a des difficultés d’application de cette doctrine pour l’aménagement de voie cyclable, il faudra profiter d’une réunion du Conseil de Rivages pour trouver une solution acceptable. »

Autre extrait :

« La doctrine actée :

Pour ces raisons, compte tenu du nombre de projets dont le Conservatoire du littoral est saisi, il est proposé que les principes suivants soient provisoirement adoptés avant que le conseil scientifique et le conseil d’administration ne prennent position sur le sujet.

Afin d’éviter d’aggraver le fractionnement des milieux naturels et leur banalisation, le dérangement de la faune et les conflits d’usage et de garantir la tranquillité et l’esprit des lieux il est proposé que la création de nouvelles voies et itinéraires équipés soit possible sur les espaces naturels protégés par le Conservatoire du littoral uniquement dans les cas suivants :

– sur l’emprise ou le long d’une voie existante,

– lorsque l’aménagement ne remet pas en cause un élément patrimonial identifié (zone humide, station d’espèce protégée, zone de nidification de l’avifaune) ou l’esprit des lieux

L’aménagement devra alors être réversible (pas de revêtement de type routier), limitant fortement la signalétique routière et sans éclairage.

Elle ne sera pas possible dans les autres cas, sauf si l’opération est prévue et expertisée dans le cadre d’un plan de gestion (au titre de l’art. R 322-13 du code de l’environnement).

Dans tous les autres cas, cet aménagement sera proscrit.

L’autorisation devra prendre la forme d’une convention de superposition de gestion établie avec la collectivité gestionnaire de l’équipement pour une durée limitée. Le projet sera soumis pour avis au conseil de rivages et pour approbation au conseil d’administration du Conservatoire du littoral.

Les représentants du Conseil Général de Seine Maritime ont des inquiétudes par rapport à un enrobée léger qu’il voudrait que l’on considère comme réversible, la DIREN confirme que les voies doivent être existantes et réversibles. »

Notre conclusion : Nos élus communaux et/ou généraux ignorent-ils ce que leurs représentants adoptent dans cette instance ???? Sinon, lors des 2 dernières réunion du comité de pilotage du plan vélo du CG 14, ils n’auraient pas contesté l’avis de la DIREN puisque celui-ci va dans le sens de la délibération du Conseil des rivages Normands

(Compte-rendu : Michel C et Georges S)

Mars 2009 – ”Respectez les cyclistes !”.

Du 16 au 22 mars, au cours de cette semaine initiée par la Fubicy, les adhérents de Dérailleurs ont apposé sur les véhicules mal stationnés des étiquettes, des faux PV ou des quizz pour les sensibiliser aux dangers qu’ils font courir aux cyclistes, piétons ou PMR en occupant l’espace qui leur est réservé par le code de la route. »

17 mars 2009 – Présentation par Benoît Mauvieux de son dernier voyage à vélo.

Benoît Mauvieux , enseignant chercheur à Caen, a parcouru une bonne partie de la planète à vélo; notamment, en 2006, de Normandie en Inde, en passant par l’Europe de l’est et la Chine, soit 14400 km. Il nous a raconté son périple en images le mardi 17 mars 2009

Mars 2009 – Clou Rouillé à la commune de Fleury sur Orne.

Le samedi 21 mars 2009 à 15 h

devant la mairie de Fleury-sur-Orne

Voici le discours prononcé par le Président de Dérailleurs :

“Bienvenue à toutes et à tous, merci d’être présents pour la remise de ce 14 ème Clou Rouillé

Pourquoi une telle distinction ? Certainement pas pour fustiger l’action, ou l’inaction de tel ou tel responsable, encore moins celle d’un élu local. Nous savons à quel point leur tâche est difficile, surtout en ces temps de crise économique et sociale. On voit bien qu’en pareilles circonstances, les préoccupations environnementales peuvent apparaître à certains comme secondaires. Pour notre part, nous ne le pensons pas, mais j’y reviendrai.

Il s’agit plutôt d’une alerte, sur le mode humoristique, mais d’une alerte quand même, que nous souhaitons même un peu solennelle, suite à un constat : Ici, à Fleury sur Orne, le vélo n’a pas la place qu’il devrait avoir, et ce malgré les alertes que nous avons tenté d’actionner dans le passé, que ce soit en nous adressant directement aux élus, ou en intervenant de manière plus spectaculaire, en venant apposer des panneaux jaunes « Ici, de la place pour les vélos » au carrefour de la D120 et de la D562. Nous avons parcouru encore tout récemment la commune à vélo, et le constat est assez navrant :

  • Aucun aménagement sur la partie « urbaine » du CD 562, malgré le fort trafic automobile, alors que la largeur importante de la chaussée offrirait la place nécessaire ; je pense notamment aux élèves qui souhaiteraient se rendre à vélo au collège de secteur à la Grâce-de-Dieu, et qui pourraient rejoindre la piste cyclable existante avenue Père Charles de Foucauld à Caen;
  • Plus au sud, toujours sur la D562, l’entretien des seules pistes cyclables existantes, est défectueux ou inexistant ; le réseau est incohérent, notamment aux abords des nouveaux ronds-points.
  • Rien non plus sur le CD 120 vers Ifs, où le trafic automobile – à grande vitesse, sur une chaussée étroite – ne cesse d’augmenter ;
  • Des voiries récentes, notamment dans le nouveau parc d’activités comme par exemple l’avenue des Digues ne comportent aucun aménagement cyclable, et contreviennent de ce fait à la loi LAURE de 1996 ;
  • Les aménagements – de type « chicane » – réalisés sur le chemin des coteaux peuvent s’avérer dangereux pour les cyclistes ; des by-pass auraient pu être aménagés, notamment au carrefour avec la rue de la Grâce de Dieu ;
  • La zone 30 dans le bourg s’arrête avant le passage devant l’école primaire, et pourrait s’élargir vers le bas, ou le croisement des véhicules est souvent délicat.
  • Sur la place centrale, on trouve une offre de stationnement importante pour les voitures, mais limitée à 2 malheureux arceaux pour les vélos
  • Aucun aménagement spécifique aux abords des écoles primaire et maternelle ;
  • Et puis enfin, comme un symbole, ces pauvres arceaux déglingués, là, dans un petit coin, devant la mairie…triste spectacle

Voilà pour le présent. Mais l’avenir nous inquiète également :

En effet, Fleury s’apprête à vivre de profonds bouleversements, avec notamment l’arrivée d’IKEA, tant attendue, et à juste titre, puisque cela va générer énormément d’activités nouvelles sur la commune, et l’urbanisation commerciale et résidentielle qui va avec. Et là, l’examen du PLU nous fait penser que Fleury risque de louper l’occasion, puisque tout est à faire ex nihilo, l’occasion de prévoir d’emblée, lorsque c’est le moins coûteux, les déplacements alternatifs à la voiture individuelle, les voies cyclables notamment. Et je ne pense pas seulement à la circulation des vélos, mais aussi à ce qui est au moins aussi déterminant pour amener la population à délaisser sa voiture : le stationnement des 2 roues. Autant les documents d’urbanisme sont précis sur le quota de places de voitures à prévoir par surface habitable, autant il est flou et sans aucune prescription chiffrée sur le stationnement des 2 roues, ce qui risque d’amener à des aménagements insatisfaisants, donc inutilisés. De même, les largeurs de voies annoncées ne semblent pas suffisantes pour y aménager des voies cyclables. Rappelons ici que le loi fait obligation de prévoir des aménagements cyclables lors de toute création ou rénovation de voie urbaine.

Voilà pour l’état des lieux. Mais, me direz-vous, n’y a-t-il pas des dossiers plus urgents à traiter ? La crise économique et financière, le chômage qui grimpe en flèche…Certes, les temps sont particulièrement durs pour beaucoup de gens. Mais on peut raisonnablement espérer que cette crise-là, pour douloureuse qu’elle soit, ne durera qu’un temps, qu’on espère le moins long possible. La détérioration du climat, elle, pourrait bien être irréversible. A ce propos, je voudrais vous parler du GIEC, le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat, qui regroupe 2500 chercheurs dans 130 pays, et qui a publié son dernier rapport en 2007 : c’est cette instance qui a prouvé de manière incontestable les conséquences catastrophiques sur le climat, et donc sur l’avenir même de l’humanité, de l’augmentation incessante des émissions de CO2. Il y a 10 jours, 2000 experts du climat étaient réunis à Copenhague, et ils ont annoncé que les prévisions les plus pessimistes du GIEC étaient en voie d’être dépassées. Et je voudrais citer ici Rajendra Pachauri, le président du GIEC : « il est utile de rappeler aux politiques qu’il existe une crise plus grave que la crise économique ». James Hansen, lui, le célèbre climatologue de la NASA qui fut dans les premiers dès 1988 à alerter sur les dangers du réchauffement climatique, affirme : « Il faut que l’opinion soit sûre d’une chose : il n’existe pas de grosse incertitude sur le film qui est devant nous. Et les politiques ne peuvent pas s’abriter derrière de prétendues inconnues pour ne pas agir ».

Et au niveau d’une commune, on peut agir : sachant qu’un quart des émissions de CO2 sont dûes au transport des personnes, et qu’en France, pour se conformer au protocole de Kyoto, il faudra,réduire de 75% nos émissions de CO2 d’ici 2050, on voit bien l’intérêt qu’il y a proposer aux habitants des alternatives à la voiture individuelle : et le vélo en est une, performante, économique, qui préserve l’environnement et améliore la santé des cyclistes, qui favorise le commerce de proximité, la convivialité et la prise d’autonomie des plus jeunes, bref un moyen de transport éminemment moderne. Elus locaux, c’est donc à vous de jouer pour préserver l’avenir. Le pays de Caen s’engage d’ailleurs actuellement dans un plan climat-énergie qui va dans ce sens. Un nouveau PDU va être élaboré au niveau de Caen-la-Mer. C’est dons vous, élus locaux, qui avez une bonne partie des cartes en main. N’attendez pas qu’il soit trop tard. Notre souhait le plus cher serait de revenir dans 1 ou 2 ans à Fleury sur Orne, pour remettre solennellement à son maire le Guidon d’Or, qui récompenserait une politique cyclable particulièrement dynamique.

Merci à tous .”

Mars 2009 – Rue de Falaise et Place Saint-Sauveur à Caen, bord de mer à Asnelles : pas de vélo, des voitures !?

(après la lecture d’Ouest-France…)

Il existe encore en 2009, à l’heure du Grenelle de l’environnement et du protocole de Kyoto, à l’heure où les pires prévisions des experts sur le climat sont en voie d’être dépassées, des honnêtes gens qui ont peur des vélos (comme à Asnelles) et d’autres qui veulent continuer à voir les voitures rouler devant leur porte.(à Caen, rue de Falaise et place Saint-Sauveur). Comme l’avait déclaré à plusieurs reprises l’ex-maire de Caen : « La place Saint Sauveur sans voiture, ce serait triste ».

Pourtant, sont-elles tristes toutes ces villes françaises qui depuis longtemps ont limité de manière drastique l’accès des voitures à leur centre historique : Strasbourg, Bordeaux, Lille, Nancy, Orléans ?…Là-bas, les commerçants se frottent les mains après avoir hurlé au loup pendant les travaux. Là-bas, il y a belle lurette que l’on est entré dans le XXI ème siècle, et que la vieille équation voiture = animation n’est plus de mise.

Décidément, l’intoxication n’est pas que dans les poumons et on aurait aimé voir les mêmes s’insurger contre les morts prématurées et les maladies respiratoires causées par la voiture en ville.

Aujourd’hui, comment peut-on refuser des aménagements qui, au-delà de leur intérêt esthétique et touristique, contribuent à développer des alternatives à la voiture individuelle, et par là-même, à la préservation de la planète: vélo et marche à pied, transports en commun?

Que deviendra la véloroute du littoral, que le Conseil général tente vaillamment de mettre en place, et qui constituera un atout touristique majeur, si les cyclistes doivent contourner les villes côtières ? En l’espèce, la proposition avait été formulée par notre association d’aménager à cet endroit une zone piétonne, avec accès « à la vitesse du pas » pour les vélos.

Il faut tout faire pour offrir aux modes de déplacement doux la place qui doit leur revenir d’urgence. Comme le dit l’ADEME : faisons vite, ça chauffe !…

Juin 2009- Tous à Vélo !

La journée “Tous à vélo” s’est tenue le 13 juin pour la première fois sous la responsabilité de la Communauté d’Agglomération Caen la Mer.

Village du vélo à Caen.

Parcours depuis plusieurs communes vers Caen et parcours dans le centre-ville.

LA FETE DU VELO ENVERS ET CONTRE TOUT !

2009 n’était pas une année facile pour la Fête du Vélo.

Déjà repoussée d’une semaine pour cause de 65ème anniversaire, cette édition a encore subi une concurrence féroce le 13 juin : manifestation intersyndicale, Gay Pride, producteurs de lait en colère, Rochambelle…

Pourtant, le village du vélo a été une réussite, et en grande partie grâce à Dérailleurs et sa douzaine de militants présents : exposition de vélos, de photos, marquage, information… il nous a permis de rencontrer beaucoup de monde (80 vélos marqués, 18 adhésions). Le défilé en ville fut quelque peu perturbé, au point que le président de Dérailleurs en a oublié son discours !

La prise en main de la coordination pour la première fois par Caen-la-Mer, avec 7 communes associées, est une réelle avancée, même si les moyens mis en œuvre (notamment la communication) furent modestes.

Bilan en septembre, définition des objectifs et des moyens pour la prochaine édition. D’ici là, vos idées sont les bienvenues pour une édition grandiose en 2010!






Septembre 2009 – Semaine de la Mobilité et de la Sécurité Routière

Stand Place du Théâtre, marquage antivol et manifestation en ville :

.Pour réclamer une politique vélo plus ambitieuse à Caen la Mer.

.Pour demander au Préfet de faire appliquer les régles en matière d’aménagements cyclables.

Des lettres ont été adressées au Président de Caen la Mer et au Préfet.

27 septembre 2009 -Journée des Voies vertes.

Balade de 45 km le long de deux itinéraires récemment aménagés : la véloroute de la Côte Fleurie et la véloroute du marais de la Dives. Départ dans le brouillard et grand soleil ensuite.


2 décembre 2009 : Assemblée Générale

Emargement : Membres présents : 19 ; Pouvoirs : 16 ; Total : 35 membres représentés

Michel Caen ouvre la séance en faisant remarquer que la cause du vélo tend à progresser dans notre société comme l’indiquent des exemples tels que celui de la prime à l’achat de vélos électriques, l’implantation de nouveaux magasins pour ce type de vélos et donc l’élargissement du public potentiellement intéressé à la pratique du cyclisme au quotidien.

Rapport moral et d’activité (simplifié)

Le président évoque le grand nombre d’activités institutionnelles de Dérailleurs :

•relations avec le Conseil Général, en particulier M. Coutance et le plan-vélo départemental programmé pour 7 ans

•rapports plus difficiles avec le service des routes (notamment à propos de la D7 ou de la véloroute du littoral)

•interpellation du préfet pour qu’il réagisse à des exemples concrets d’aménagements faits en dépit du bon sens (et de la légalité) : Courseulles, Douvres, Lion/mer…

•participation aux travaux de Caen-Métropole et intégration au Conseil de Développement de Caen-la Mer. Elaboration du Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD)

•Préparation de la Fête du vélo.

•Consultation par la ville de Caen sur les aménagements en cours et à venir, semaine de la mobilité, Pont de Vaucelles. Participation au conseil de Quartier de Saint Jean-Eudes. Rencontre prévue avec la ville de Caen pour la programmation 2010.

•Suivi du plan de déplacement de Bayeux par Michel Caen et Benoît Michel.

•Réunions Viacités pour l’élaboration du futur Plan de Déplacements Urbains (PDU): de ce côté, rien de bien nouveau et une inertie déconcertante. Le présent PDU date de 2001 et aurait du être révisé en 2006…

•Intervention à la DDE pour la semaine de la mobilité et de la sécurité routière

•Consultation pour le Plan de déplacement d’Administration de CITIS. Intervention pour l’inauguration du PDE de Orange-FT

•Interventions dans les collèges : Troarn prévu en mars 2010

•Intervention pédagogique au CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale) sur les attentes des usagers de la voirie.

Autres actions publiques de Dérailleurs :

•Remise du « clou rouillé » à Fleury/Orne en mars 2009

•Implication dans le projet de voie verte sur Caen-Flers : communiqué de presse et courrier au maire de Croisilles lors de la tentative de coupure de la voie ferrée en mai.

•Participation à la fête du vélo en juin et exposition « à vélo, citoyens ! » sur l’espalnade du théâtre.

• Chroniques partagées avec Véloservices sur RCF durant l’été et l’automne

•Participation à la semaine de la mobilité : manifestation en ville et interpellation du préfet et de Caen La Mer et expo « à vélo citoyens » à la’hotel de ville.

•Plusieurs Interventions du président sur France 3

Actions internes :

•Adhésions croisées Dérailleurs/Véloservices

•Participation à l’AG de la Fubicy à Lille en avril.

•Rencontre des assos normandes en juillet, à Cherbourg

Communication interne grâce à la création d’une liste interne CA et d’une liste d’info aux adhérents sur le serveur de la Fubicy

•Création d’un nouveau logo

•Parution de 2 bulletins (février et septembre)

•Acquisition de l’exposition « à vélo, citoyens ! »

•Préparation de cartes d’adhérents et marquage de gilets fluo pour les adhérents, achat d’une nouvelle banderole.

•Refonte à venir d’un dépliant sur l’association et la pratique du vélo pour le distribuer aux cyclistes de rencontre ;

•Idée de faire un autocollant « j’adhère à Dérailleurs ! » à coller sur les vélos.

Le président constate que cette année encore l’action institutionnelle » a absorbé le plus gros de notre énergie.

Le changement d’attitude à l’égard de notre association est clair: nous ne sommes plus regardés comme de doux (ou durs) rêveurs mais rappelle que l’écrasante majorité des investissements va encore à la voiture individuelle. A l’heure de Copenhague, tous les élus se piquent de faire des aménagements cyclables, parfois au risque de faire n’importe quoi (Lion sur mer…). A nous de faire respecter la loi sur l’air et les normes (CERTU), et aussi de faire connaître l’association à un plus grand nombre de cyclistes.

Dérailleurs doit s’engager dans de nouvelles actions publiques et relancer les anciens adhérents. Elle répondra à la demande d’adhérents d’établir un « bible » des revendications de l’association permettant de mieux cerner le cadre de ses interventions. Le cercle des membres actifs de l’association devrait pouvoir s’élargir.

L’association doit pouvoir éditer davantage de bulletins annuels ou une lettre électronique, intervenir plus fréquemment encore dans les actions externes et communiquer davantage avec la presse.

Il sera nécessaire de bien délimiter les rôles respectifs de Dérailleurs et de Véloservices.

Débat sur l’utilité de salarier une personne qui pourrait suivre les chantiers qui nous préoccupent. Question du manque de local fixe qui empêche une bonne identification de l’association : ces 2 options nécessiteraient d’obtenir des financements croisés de la région, du département et des communes ou intercommunalités.

Bilan financier :

128 adhérents (+3)

Le bilan financier est équilibré.

Moins de frais d’impression et d’affranchissement du fait de la diffusion de 2 bulletins seulement.

Les frais d’assurance sont augmentés pour une meilleure protection.

Le commissaire aux comptes, absents lors de la présente AG, rendra son avis au prochain CA.

L’achat d’une banderole coûtera 100€

Votes : rapports approuvés à l’unanimité

Election du CA, 14 membres élus ou réélus : Rémi Durel, André-Pierre Hodierne, Claude Robert, Benoît Michel, Jean-Yves Mequet, Gilles Pivard, Jean-Noël Durand, Serge Legall, Jérôme Hourquet, Jacques Ruet, Claire Leboullenger, Georges Seguin, Michel Caen, Christine Corbin

L’élection du bureau aura lieu au cours du prochain CA

Questions diverses :

Les remises du Clou rouillé et du Guidon d’or doivent encore faire l’objet de discussions.

Le Clou Rouillé pourrait revenir à C., H. ou L.(voir pour cette dernière si aucune gêne à l’association ne serait engendrée par cette « décoration »)

Pour le Guidon d’or la CdC… est pressentie pour la bonne liaison entre les villages et l’effort consenti dans les communes pour ralentir la circulation. Jean-Noël, Rémi et Jean-Yves rencontreront le président de la CdC le 10 décembre pour lui étudier avec lui les aménagements existants et à venir.

La venue d’élus cherbourgeois à Caen pour observer les aménagements mixtes du centre-ville (vélo/piétons) a été déplacée, personne de Dérailleurs ne pourra y être.

Congrès FFCT samedi 5 décembre au Centre des Congrès de Caen : Georges et Jean-Noël pour représenter l’AF3V.

Entrevue le 14 décembre avec la municipalité d’Hérouville-St-Clair pour les aménagements en cours : JH, CC et JND (?)

Réunion du collège départemental de sécurité routière le 15 décembre à la préfecture : GS, JH et RD.

Fin de l’AG à 22h45 et pot de l’amitié