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Plan vélo départemental : la piste cyclable de Caen à la mer

Le plan vélo départemental du Calvados : 5ème partie. 

« Piste cyclable de Caen à la mer » : c’est la dénomination choisie par le conseil départemental, et reprise sur des panneaux installés à Caen, pour dénommer la piste cyclable qui longe la D7 (Caen, Douvres, Langrune), l’une des routes les plus fréquentées du Calvados. Pour le conseil départemental, dans la liste des aménagements du plan vélo, elle était dès l’origine dans la colonne « terminé ». De fait, la D7 est pourvue d’une piste cyclable depuis … l’immédiat après-guerre, une époque où, malgré les pénuries, on ne considérait pas les aménagements cyclables comme du superflu assimilable à une variable d’ajustement … Mais peut-on considérer pour autant que cet aménagement, et la route qu’il longe, ne devraient pas être reconsidérés ? Véloscopie, dans le cadre de notre bilan du Plan vélo départemental …

« De toutes les routes de France et d’Europe
Celle que j’préfère est celle qui conduit
A vélo ou en auto-stop
Vers les rivages de la Manche
Départementale 7
C’est une route qui fait recette
Qui fait d’Langrune un petit faubourg de Caen »

Après ce petit clin d’oeil à Charles Trenet, procédons à l’étude de cet équipement cyclable, avec pour chaque section une brève description, nos commentaires et nos propositions d’amélioration.

1 – à Caen. La piste cyclable débute au Péricentre. C’est une piste bidirectionnelle de largeur correcte (environ 2,50m.) qui a la particularité d’être située sur le terre-plein central, entre les 2×2 voies de circulation, jusqu’aux feux marquant l’entrée du CHU. La sortie vers la rue de la Délivrande et le centre-ville ou le Calvaire St Pierre ne pose pas de problème particulier : il y a des feux spécifiques qui permettent une insertion  correcte dans la circulation, surtout depuis que le couloir de bus  situé après le carrefour est autorisé aux vélos. En revanche, l’entrée est plus délicate, surtout en venant de la rue de la Délivrande, puisqu’il faut se déporter à gauche et traverser plusieurs voies, ce qui implique des manœuvres que les automobilistes ne comprennent pas toujours. Le réaménagement de l’échangeur de la Porte de Nacre, dans les années 1990, fut sans doute le seul moment de son existence où la DDE du Calvados sut prendre en compte de manière exemplaire la circulation des cyclistes. De cette époque date l’implantation au centre de cette section de piste. Si elle ne permet pas de sorties faciles (commerces, ESPE, centre des impôts, bureaux et services du Péricentre), elle a l’avantage d’éviter aux cyclistes de se soucier de la traversée de cet échangeur : grâce à des passages souterrains et à une séparation physique des voitures, ils passent rapidement et en sécurité. Toutefois, le testament de la DDE ne devait pas mentionner de légataire pour l’entretien de cet échangeur, qui se dégrade progressivement et devient dangereux : on retrouve parfois sur la piste des morceaux de parapet … Au niveau du CHU, la piste se transforme en deux bandes cyclables unidirectionnelles. Un système de feux efficace permet là aussi une bonne insertion, dans les deux sens. Des deux côtés, ces bandes cyclables traversent des bretelles d’accès/sorties des zones commerciales, où le comportement des automobilistes n’est pas toujours exemplaire. Au nord de cette section, on trouve le giratoire de la Côte de Nacre. Des pistes cyclables ont été réalisées à l’extérieur de l’anneau au moment de la construction du tram. Leurs trajectoires sont parfois étranges et déstabilisantes. Surtout, les cyclistes doivent céder le passage à chaque intersection. Aux heures de fort trafic (c’est à dire souvent), ils doivent patienter longtemps et/ou prendre de gros risques pour repartir.

Nos propositions. 

  • La révision de la piste autour du rond-point Côte de Nacre est une urgence : il faudrait clarifier son tracé, et lui donner la priorité sur les voitures, de la même manière que pour les passages piéton parallèles, ce qui renforcerait la sécurité de tous. Il y a ici la nécessité d’un changement de point de vue (protéger les usagers les plus faibles en milieu périurbain), et d’un simple respect de la loi (aucun gestionnaire de voirie n’a jamais démenti notre lecture du Code de la route sur ce sujet…) plus que d’un investissement financier. En outre, la suppression des panneaux « cédez le passage » sur la piste rendrait plus lisible cet espace, et éviterait des malentendus et des problèmes d’entretien : actuellement, sur certains accès, des panneaux manquants ou mal orientés peuvent laisser penser aux cyclistes qu’ils sont prioritaires, et être à l’origine d’accidents …
  • La poursuite de la piste sur le terre-plein central jusqu’au giratoire, telle qu’elle avait été envisagée, n’est pas prioritaire. Mais, si les bandes cyclables sont maintenues, elles doivent être mieux marquées pour être mieux respectées, et les voies d’entrées/sorties des voitures qui les traversent être rétrécies.
  • Ceci dit, la solution sera sans doute encore plus radicale : nous avons en effet cru comprendre que, dans le cadre des travaux liés au remplacement de l’actuel TVR par un tram sur fer, le giratoire allait céder la place à un grand carrefour à feux, qui serait, nous dit-on, plus adapté à l’intense circulation de ce secteur … Les plus anciens se souviendront que c’est exactement le même argument qui avait été avancé, lors des travaux du TVR, pour expliquer la création du giratoire, qui remplaçait un carrefour à feux ! Mais si le paramètre « vélo » fait partie du cahier des charges et que les concepteurs y portent attention, la situation des cyclistes pourrait s’en trouver améliorée …
  • L’entretien régulier du rond-point dit de « l’os à moelle » (échangeur Porte de Nacre) doit être planifié. Par qui ? c’est la question. Le département, l’état, la ville  et l’agglo se renvoient la balle, au détriment de la sécurité des usagers).
  • L’entrée depuis la rue de la Délivrande doit être réétudiée, dans un cadre plus général (aménagement du carrefour du Péricentre et de la rue de la Délivrande dans un sens moins « routier »).

2 – à Epron. Autrefois, c’est ici que l’on quittait la ville. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Mais la route et la piste cyclable sont restées dans une configuration qui ne correspond plus à leurs usages. La route a l’allure d’une 4 voies périurbaine, alors qu’elle devient progressivement une rue très urbaine. De chaque côté, on trouve une piste unidirectionnelle où les cyclistes ont vu avec le temps se réduire les possibilités de traversées de manière inverse à leurs besoins. En effet, aucune traversée n’est aménagée (il en existait de spécifiques qui ont été supprimées), les tourne à gauche sont délicats, toujours dangereux et parfois interdits par la signalisation (premiers feux en venant du nord, vers Hérouville). Le revêtement de ces pistes de largeur correcte (1,20 m environ) a été refait il y a quelques années. L’entretien est très irrégulier, voire inexistant. Dans le sens sud-nord, on note des dépôts de gravillons au niveau de la clinique vétérinaire. Dans le sens nord-sud, des racines apparaissent par endroits, et des dépôts de terre et de branchages sont gênants et parfois dangereux au sud du giratoire de la Bijude. Le stationnement sauvage de véhicules n’est pas fréquent, mais peut être gênant. Dans le sens nord-sud, la traversée des accès à l’IUT n’est pas confortable (bordures de trottoirs) et la piste devient sur quelques mètres une bande cyclable de largeur parfois réduite par une haie mal entretenue, et dont l’insertion sur la piste qui ceinture le giratoire de la Côte de Nacre n’est pas claire. Au nord, le giratoire de la Bijude est partiellement entouré d’une piste cyclable, uni ou bidirectionnelle selon les sections. Les trajectoires des cyclistes ne sont pas claires, et les traversées inconfortables (bordures de trottoirs). La visibilité est souvent gênée pour les cyclistes par les voitures exposées sur le trottoir par les garages voisins.

Nos propositions. 

  • L’entretien doit être régulier.
  • Il faut donner à cette traversée de commune un aspect plus urbain, et réfléchir à la pertinence de cette 2×2 voies dans sa forme actuelle. Il a été question d’une voie réservée aux transports en commun … La vitesse des véhicules doit être au maximum de 50 km/ jusqu’au giratoire de la Bijude.
  • Pour permettre un usage local des pistes, il faut les transformer, et les élargir pour créer de chaque côté une piste bidirectionnelle, ce qui limiterait le nombre de traversées. Malgré tout, les carrefours à feux devraient être aménagés pour les permettre.
  • Le giratoire de la Bijude doit être revu, selon les mêmes principes que ceux énoncés pour le giratoire de la Côte de Nacre : clarification des trajectoires, suppression des bordures de trottoirs et priorité aux cyclistes et piétons sur les traversées. La réalisation d’un tronçon de piste sur le côté nord du rond point peut être envisagée.

3 – de la Bijude au Nouveau Monde. Dans le sens sud-nord, la piste se poursuit jusqu’à l’entrée de Mathieu, en bordure immédiate de la route, ici autorisée à 110 km/h, puis derrière une haie, et enfin en bordure immédiate de la route sur quelques mètres. Le revêtement n’a pas été refait depuis très longtemps sur une bonne moitié du parcours, et il est dégradé. A l’entrée de Mathieu, il faut traverser la bretelle de sortie des automobilistes pour rejoindre une piste bidirectionnelle étroite qui s’interrompt brutalement au niveau de la mairie. On traverse ensuite le centre dans une « zone 30 » plus ou moins bien aménagée. La piste bidirectionnelle reprend au nord. Elle est étroite (1m) et bien revêtue. A la sortie de l’agglomération, cette piste, plus large (2,50 m)  longe la 2×2 voies derrière une haie, jusqu’au grand giratoire du Nouveau Monde. Celui-ci est partiellement entouré d’une piste bidirectionnelle, le tronçon sud ayant malheureusement été supprimé lors de la réfection de la route il y a quelques années, ce qui oblige les cyclistes à de nombreuses traversées lorsqu’ils arrivent de Courseulles.
Dans le sens nord-sud, l’itinéraire est commun jusqu’au niveau de la mairie. Un peu après, on doit  quitter la piste pour prendre une rue à droite, laquelle est depuis plus deux ans « interdite sauf riverains » : les cyclistes de passage y sont donc en infraction ! Après un passage sous la 2×2 voies, on rejoint à gauche une piste unidirectionnelle qui longe la route, derrière un séparateur béton. Elle est étroite (moins d’1 m), revêtue correctement mais mal entretenue, d’autant que les eaux de ruissellement de la route y sont ramenées par endroits sous le séparateur, ce qui provoque des dépôts de terre et de branchages. On passe derrière une station-service, puis on longe la 2×2 voies dont on est séparé par une bande d’herbe, jusqu’au rond-point de la Bijude. Sur tout ce tronçon, des deux-roues motorisés utilisent la piste, se sentant, sans doute avec raison, en insécurité sur une 2×2 voies dont a été renforcé l’aspect autoroutier par de récents et coûteux travaux.

Nos propositions.

  • Renforcer l’aspect autoroutier et maintenir l’autorisation à 110 km/h de ce tronçon (3 km) de route n’était pas une bonne idée, tant en matière de sécurité routière, de politique des transports et d’urbanisme que de saine gestion de l’argent public ! La vitesse doit y être limitée à 90 km/h.
  • L’entretien doit être régulier.
  • La création d’une piste cyclable bidirectionnelle entre Mathieu et la Bijude doit être envisagée, pour assurer une cohérence à cet aménagement. Dans l’immédiat, l’autorisation aux vélos de passage dans toutes les rues de Mathieu doit être rétablie.
  • La limitation à 90 km/h réglerait partiellement la question des deux roues à moteur. Mais, si une piste bidirectionnelle autorisée aux seuls vélos était créée à l’est (sens sud-nord), on pourrait envisager la transformation de la piste située à l’ouest en une voie autorisée aux deux-roues à moteur, voire à tous les véhicules lents. Cet itinéraire alternatif existe déjà jusqu’à Anisy. Il pourrait être prolongé au-delà, jusqu’au giratoire du Nouveau Monde. Cela permettrait aussi de limiter l’effet de barrière constitué par la D7 pour les cyclistes et piétons riverains.
  • La traversée de Mathieu doit être réétudiée. Les pistes existantes, bidirectionnelles et étroites, qui servent également aux piétons en l’absence de trottoirs, ne sont pas satisfaisantes. La présence d’un aménagement cyclable est-elle pertinente ? Un aménagement de la chaussée en une véritable zone trente, voire en zone de rencontre dans le centre, permettant une mixité de tous les usages, nous semblerait davantage pouvoir répondre aux besoins, tout en limitant l’utilisation de l’espace et de l’argent public. Les traversées du giratoire du Nouveau Monde doivent être rendues prioritaires pour les cyclistes, de la même manière que les deux précédents.

A Mathieu : l’itinéraire cyclable interdit par la signalisation verticale (sauf riverains)

4 – du Nouveau Monde à Douvres. On est là sur la partie la plus ancienne de la piste, bidirectionnelle, à l’ouest de la chaussée, et très étroite (1 m). Le revêtement (bitume lisse correct) a été refait, mais des fissures (racines d’arbres) apparaissent. L’entretien est très irrégulier (branches, végétation gagnant la piste). Le débouché à Douvres a été amélioré par des travaux récents : la piste a été prolongée de quelques mètres et débouche à proximité d’un giratoire, malheureusement sur un passage piéton et après avoir traversé un petit parking d’une manière peu lisible. L’entrée par ce passage n’est pas facile : mieux vaut la rejoindre à droite un peu plus loin.

Nos propositions.

  • L’élargissement de la piste sur ce tronçon doit être étudié, ainsi que la réfection pérenne du revêtement. Le giratoire à l’extrémité de la piste doit marquer l’entrée dans une véritable zone trente, aménagée comme telle et pas seulement signalée.

Elargissement de la piste et réfection pérenne du revêtement.

5 – de Douvres à Langrune. En prenant à gauche au giratoire, on trouve quelques dizaine de mètres plus loin (voie des Alliés) une piste bidirectionnelle côté nord, au niveau du trottoir. Elle est revêtue correctement mais manque un peu d’entretien. Son tracé est sinueux, on y note parfois du stationnement gênant. A l’approche du giratoire qui marque l’entrée du centre commercial et l’accès à la piscine, il faut passer plusieurs bordures de trottoirs et traverser. Une piste occupant tout le trottoir, non réglementaire, a été réalisée : il y a conflit avec les piétons … Vers Langrune, la piste continue sur le trottoir, côté ouest. Puis, en sortie d’agglomération, elle est séparée de la chaussée par une haie jusqu’à l’entrée de Langrune. Les sorties de champs qui la traversent sont parfois boueuses. Elle s’interrompt un peu après le cimetière, dès les premières maisons.

Nos propositions.

  • L’aménagement de la traversée de Douvres doit être réétudié pour tenir compte des différents usages (déplacements de proximité, scolaires, loisirs, piétons …). Pourquoi pas une véritable zone trente, ou des bandes cyclables et des trottoirs ?
  • Entre Douvres et Langrune, un entretien plus régulier serait le bienvenu.
  • Au-delà se posent les questions de la jonction avec la mer et la véloroute littorale (EV4), et des liaisons vers les autres communes.

La traversée de Douvres doit être réétudiée.

6 – de Douvres à Luc. Cest toujours entre Caen et la mer mais ce n’est plus la D7, mais la D7c, puis la D83. Cependant, les cyclistes sont au moins aussi nombreux à se diriger vers Luc que vers Langrune … Quelques centaines de mètres après le débouché de la piste de la D7, au carrefour avec la rue du Général Leclerc, le trottoir côté gauche est signalé comme « aire piétonne autorisée aux vélos » au pas ». Cette signalisation est illégale : une aire piétonne doit être une rue, de façade à façade. Il y a risque de conflits avec les piétons, et ambiguïté sur les responsabilités en cas d’accident. Peu après le carrefour à feux avec la D35 (Cresserons/Basilique),  une piste cyclable est marquée sur ce même trottoir. Elle traverse ensuite la route et se poursuit jusqu’aux premières maisons de Luc. Au niveau de cette traversée, les cyclistes peuvent aussi opter pour un chemin à gauche : c’est l’ancienne voie ferrée, qui les mènera sur un mauvais revêtement à l’école de voile de Luc, extrémité ouest de la commune.

Nos propositions.

  • La traversée de Douvres doit être revue : elle ne permet pas un trafic sécurisé et confortable des cyclistes. L’entrée de la piste côté Luc pourrait être améliorée. Le chemin le long de la Capricieuse (ancienne voie ferrée) mériterait d’être aménagé en une véritable voie verte.

7 – La signalisation. La piste est en général signalée par des panneaux ronds d’obligation, sauf à l’entrée côté Caen (panneau carré : itinéraire conseillé).

Nos propositions.

  • L’interdiction aux vélos de la section à 2×2 voies (et donc l’obligation d’usage de la piste sur ce parcours) peut être justifiée, mais elle doit être accompagnée d’une amélioration permanente de la liaison cyclable parallèle, et de son jalonnement, et une clarification de la signalisation de police. A noter que lors de certaines manifestations à Mathieu (foire aux greniers) les cyclistes n’ont pas d’autre choix que d’emprunter la 2×2 voies !
  • Ailleurs, une simple indication serait nécessaire (liaisons de proximité à Epron et Douvres, cyclosportifs …)

8 – Le jalonnement. Un jalonnement existe, entre Caen et l’entrée de Douvres, puis entre la sortie de Douvres et Langrune. Il utilise les panneaux normalisés DV (directionnel vélo). En général, deux communes sont indiquées, dont la plus proche (Epron/Mathieu …).  Il n’y a aucune indication de distance. Il manque quelques panneaux pour assurer la continuité, en particulier à Mathieu et à Douvres. Il n’y a pas de mention vers Luc (ce n’est plus la D7).  Il n’y a pas d’indications vers les sorties, et pas de signalisation de rabattement vers la piste.

Nos propositions.

  • Il faudrait entretenir et améliorer ce jalonnement, et en premier lieu le compléter pour assurer les traversées de Mathieu et Douvres.
  • Quelques mentions de distances seraient les bienvenues, au moins aux extrémités.
  • Il faudrait ensuite le compléter vers Luc, et signaler les accès depuis les abords, en particulier depuis Anisy (où la signalisation oriente vers la 2×2 voies)

Conclusion. La piste de la D7 ressemble à bien des pistes cyclables françaises. Rien n’est catastrophique, mais c’est loin d’être parfait … Il manque avant tout un entretien régulier, du revêtement et de la signalisation. Des améliorations sont souhaitables. Les plus attendues sont peut-être celles qui amélioreraient et sécuriseraient le contournement des giratoires. Dans cette zone périurbaine et touristique, il serait important de valoriser l’usage du vélo sous toutes ses formes. Il faudrait pour cela un aménagement à la hauteur des enjeux.

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